Entreprise

Pour toute compagnie suisse ou étrangère, les droits de trafic et les autorisations nécessaires sont du ressort de la Confédération, à travers l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC). Entre la Suisse et l’UE, il y a une liberté presque totale, en vertu de l’accord sur le transport aérien en vigueur. En revanche, les régimes d’autorisation pour les autres pays dépendent des multiples accords bilatéraux signés par la Suisse. Ils sont extrêmement variés en termes de conditions et de degrés de libéralisation.
 

Les slots sont gérés au niveau suisse (pour Genève et Zurich) par un organisme indépendant appelé Slot Coordination Switzerland (SCS), fonctionnant sous la surveillance de l’OFAC.
Cette autonomie dans l’attribution des créneaux horaires répond aux obligations européennes en la matière. Par ailleurs, les règles techniques sont fixées par des standards internationaux, notamment sous la houlette de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA).

En bref, la capacité est fixée par l’exploitant de l’aéroport en fonction de son infrastructure, mais la répartition des slots par compagnie aérienne est un processus strict et transparent, régi par toute une série de critères techniques de priorisation, fixés au niveau international. Les aéroports n’ont en aucun cas la possibilité de choisir leurs préférences sur des critères subjectifs.

Malgré ces intentions affichées et les efforts déployés dans ce sens, ce sont au final uniquement les compagnies aériennes qui décident et qui prennent la responsabilité économique d’une liaison aérienne.
Pour ouvrir une nouvelle ligne, il y a cependant de nombreuses étapes et de nombreux critères à prendre en compte: demande du marché, typologie de clientèle, disponibilité d’avions, droits de trafic, rôle des alliances, coûts opérationnels, contraintes techniques, slots…
Le processus de décision peut prendre un certain temps. Genève Aéroport maintient un réseau de contacts avec l’ensemble des compagnies aériennes déjà présentes et d’autres transporteurs potentiels et s’efforce d’avoir une influence dans ce processus.

Dans ce contexte, Genève Aéroport ne vise pas une croissance quantitative, mais une amélioration qualitative de son réseau aérien, en étant à l’écoute de toutes les parties prenantes et des milieux concernés. Cette amélioration doit se traduire notamment par des nouvelles lignes long-courriers vers des marchés prioritaires (en Asie et Amérique du Sud, par exemple), mais aussi par une augmentation de certaines fréquences, des horaires améliorés et la mise en service d’avions plus modernes.
 

Ce réseau aérien très dense répond avant tout aux besoins du marché local de la région (zone de chalandise). Il profite donc aux passagers qui partent ou arrivent, mais également aux différents secteurs d’activité économique, touristique et bien sûr à la Genève internationale. Ainsi, les nouvelles liaisons aériennes lancées récemment vers Addis-Abeba et Nairobi ont été particulièrement bien accueillies par les milieux diplomatiques, en raison de l’activité croissante de l’Afrique auprès des organisations internationales à Genève.
 

Genève offre un réseau aérien de grande qualité pour la taille de son aéroport. Actuellement, environ 150 destinations sont desservies en vol direct par une cinquantaine de compagnies aériennes régulières. En terme de liaisons long-courriers, des vols quotidiens sont proposés vers l’Amérique du Nord et le golfe Persique et plusieurs fois par semaine vers la Chine et l’Afrique.

Le Conseil fédéral a adopté la fiche PSIA (Plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique) de Genève Aéroport le 14 novembre 2018. Ce document fixe de manière contraignante le cadre général pour l'exploitation et l’évolution de la plateforme à l’horizon 2030. Il couvre également le périmètre de l'aérodrome, l'équipement, l’exposition au bruit, ainsi que des éléments de protection de la nature et du paysage.

Le Conseil d’administration constitue l’échelon stratégique de l’entreprise. L’État, les grands partis présents au Grand Conseil genevois, l’économie, les communes proches, la France voisine et le personnel de l’établissement y sont représentés.

La Direction met en œuvre la stratégie élaborée par les administrateurs et gère la plateforme au quotidien. L’Etat assure la surveillance stratégique et politique de l’institution.
 

Genève Aéroport est soumis au contrôle de la Confédération, et plus particulièrement de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), qui lui a octroyé une concession pour une durée de 50 ans. Les modalités opérationnelles de celle-ci font l'objet d’un règlement d'exploitation. 

Par ailleurs, une convention d’objectifs lie l’aéroport au canton. Ce document est pour Genève Aéroport une feuille de route permettant d’appliquer la politique du Conseil d'État.

 

En vertu de l’accord bilatéral sur le transport aérien qui lie la Suisse à l’Union européenne (UE) depuis juin 2002, l’aéroport de Genève applique la législation aéronautique adoptée par les États membres. De ce fait, la Suisse participe à l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) de sorte que l’aéroport est opéré en conformité avec les normes de celle-ci.

Par ailleurs, l’aéroport respecte les normes et pratiques édictées au niveau mondial par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Enfin, en tant que membre du Conseil international des aéroports, Genève Aéroport suit les recommandations édictées par l’association faitière dans des domaines aussi variés que la sûreté aéroportuaire, la protection de l’environnement ou la facilitation. En l’absence de telles recommandations, il peut se reporter aux règles de l’Association internationale du transport aérien (IATA). 
 

La politique de sponsoring est déployée autour de trois axes: sponsoring commercial, soutien local et mécénat. L’entreprise a soutenu plus de 100 clubs, associations ou événements en 2018. Elle est par exemple un partenaire historique des Lions de Genève ou encore de l’Orchestre de Chambre de Genève. 900’000 francs sont distribués chaque année par l’établissement. 
 

Selon une étude réalisée en 2017 par les bureaux INFRAS et BAK Economics, on estime à 1,5 milliard de francs les impacts économiques directs réalisés dans le canton de Genève et à 4,1 milliards de francs les impacts directs, indirects et induits pour la région. 

Par ailleurs, près d’un franc sur deux dépensé dans le canton est attribué aux visiteurs étrangers arrivés par l’aéroport.

Rien. L’établissement ne bénéficie d’aucune subvention des collectivités publiques. Son financement est autonome. Chaque année, il reverse la moitié de son bénéfice à l’État. En 2018, l’aéroport a réalisé un bénéfice net de 85,1 millions de francs.

33'600 emplois sont générés globalement par les activités aéroportuaires dont 11'000 sur le site lui-même.

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Techniquement, l'A380 peut atterrir sur notre piste dès aujourd'hui!
Elle est suffisamment longue, large et résistante pour l'accueillir à l'atterrissage. Nous aurions évidemment quelques mesures de précaution à prendre pour la circulation sur le tarmac ainsi que pour son stationnement.