Environnement

Les fontaines à eau à bonbonne destinées aux collaborateurs ont été supprimées. Des carafes et des gourdes ont été distribuées dans tous les bureaux pour inciter les employés à boire l’eau du robinet, connue pour son excellente qualité.
Des fontaines alimentées avec l’eau de Genève ont aussi été installées pour les passagers. Vous pouvez les situer grâce au pictogramme « fontaine à eau » sur le plan du terminal.

 

En 2017, 5’280 tonnes de déchets ont été produites sur le site aéroportuaire (2% de moins qu’en 2016) et le taux de recyclage a grimpé à 44,4%. L’objectif est de monter à 50% d’ici 2020, à travers divers projets. Par exemple, un nouveau dispositif a été mis en place permettant aux passagers de conserver leur bouteille en la vidant avant les contrôles de sûreté.

Un effort est également fait sur les chantiers: les matériaux d’excavation sont réutilisés autant que possible sur la plateforme. Lors de la réfection d’un parking pour avions, les graves ont ainsi été réemployées sur place.

L’aéroport est le plus grand site prioritaire pour la flore du canton de Genève. Parmi plus de 210 espèces végétales, 26 sont protégées voire considérées comme rares.

À l'heure actuelle, Genève Aéroport dispose de près de 15'000 m2 de panneaux solaires photovoltaïques qui produisent plus de 1,6 GWh par an. Dix sites supplémentaires ont été identifiés et seront équipés dans les années à venir. Cela représente 55'000 m2 de panneaux solaires en plus. Ils produiront l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 2’500 ménages.

En 2018, 28% des véhicules et engins circulant sur le tarmac étaient électriques ou hybrides. L’objectif est d’atteindre 40% de véhicules et engins électriques en 2020. En parallèle, plus de 210 points de recharge ont été installées. Par ailleurs, huit bus électriques dédiés au transport des passagers circulent sur le tarmac. Genève Aéroport prévoit l’acquisition de deux bus électriques supplémentaires par année. 
 

Genève Aéroport détient la certification « Airport Carbon Accreditation » de niveau 3+ mise en place par l’Airport Council International. Elle reconnaît et valide les efforts réalisés par les aéroports pour gérer et compenser leurs émissions de gaz à effet de serre. Mi-2019, plus de 270 aéroports étaient certifiés dans le monde et 49 l’étaient au niveau 3+.

Le Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation (CORSIA) est un programme mondial de compensation et de réduction des émissions de CO2 de l’aviation internationale. Il doit permettre au secteur d’être neutre dans sa croissance en carbone à partir de 2020, c’est-à-dire que la croissance des émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2020 devra être compensée. Dès cette date, les exploitants d'avions de tous les membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), y compris la Suisse, devront acheter des «unités d’émission» auprès de programmes de compensation carbone.
 

Genève Aéroport œuvre à l’amélioration continue de sa performance environnementale et prend de nombreuses mesures afin de réduire les nuisances sonores, minimiser les émissions de gaz à effet de serre et de polluants dans l’air, les eaux et le sol, maîtriser la consommation de ressources naturelles et préserver la biodiversité.

Pour plus d’information consulter nos pages Développement durable ou le Rapport de développement durable de Genève Aéroport.

Genève Aéroport prend différentes mesures pour réduire le bruit à la source et sur le lieu d’exposition des personnes. Dans le cadre de son programme d’insonorisation, Genève Aéroport prend spontanément contact avec les propriétaires concernés au fur et à mesure de l’avancement des travaux pour expliquer les modalités proposées. Les autorités communales sont également tenues informées.

• Plus d'informations: lutte contre le bruit

Dans certaines situations d’urgence, par mesure de sécurité pour l'avion, les passagers et l'équipage, il peut arriver (très rarement) que les appareils soient contraints de larguer le carburant embarqué. Cette opération est soumise à des conditions très strictes afin de ne pas compromettre la sécurité aérienne et de prévenir toute pollution du sol et des eaux

Cette protection est effectuée par l’unité de prévention du péril animalier (PPA). Les agents de la PPA ont une très bonne connaissance du risque aviaire et surveillent les mouvements d’oiseaux sur le tarmac. Si nécessaire, ils interviennent pour les effaroucher en choisissant le moyen le plus approprié selon l’espèce et le lieu (cris enregistrés, fusées, laser, etc.).